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Plus de 200 Belges du Congo ont décollé vendredi de Kinshasa rapatriés vers leur pays par vol spécial

Ils ont enfin trouvé un avion. Le gouvernement intérimaire belge de la Première ministre Sophie Wilmès qui a reçu jeudi 26 mars des pouvoirs spéciaux du Parlement, a, enfin, décidé de rapatrier certains de ses compatatriotes qui étaient bloqués au Congo depuis l’arrêt des vols réguliers des compagnies aériennes européennes et la fermeture des aéroports belges et européens à la suite de la crise mondiale de COVID-19.

Alors que la France voisine avait tôt rapatrié au moins 100.000 Français, la Belgique n’avait pu le faire.

L’ambassade belge à Kinshasa avait, il y a peu, diffusé un communiqué en direction de ses ressortissants vivant au Congo que des vols spéciaux de rapatriement allaient être organisés et des Belges pouvaient regagner leur pays à condition d'en avoir fait une demande préalable à l’ambassade et d'avoir reçu un message de l'ambassade. Ce qui signifiait que ces Belges avaient été sélectionnés pour embarquer sur le vol de vendredi 27 mars.

Mais chacun d'eux devrait néanmoins payer US$ 500 compris comme participation aux frais de rapatriement dès lors qu'en situation normale, le billet d'avion de la compagnie Brussels Airlines Kinshasa-Bruxelles-Kinshasa revient à US$ 1.700,00, ce qui est le tarif le plus élevé entre l'Afrique et l'Europe.

Dans un message adressé «à la communauté belge», l'ambassade avait en effet informé ses compatriotes que les «égilibles» de ce vol formaient deux catégories. D’une part, «des Belges en déplacement temporaire en RDC pour des vacances, un déplacement professionnel ou académique de courte durée» et, d’autre part, des «Belges et ayant-droits résidents en RDC qui sont particulièrement vulnérables en raison de leur état de santé ou de leur âge».

ILS ONT FINI PAR ETRE RAPATRIES.

Le message donnait plus de précisions par la suite.

Les Belges qui n'auraient pas reçu d'emails de l'Ambassade de confirmation du «rapatriement volontaire» pour cette date et qui ne sont pas reprises sur la liste du vol annoncé, sont appelés à s'abstenir de contacter l'ambassade qui ne saurait modifier la liste des passagers, précise le message belge.

C'est plusieurs jours après que le gouvernement belge s’est donc décidé à organiser ces vols de rapatriement de ses citoyens bloqués au Congo pour cause de la pandémie du coronavirus quand la France l'a fait dès les premiers jours.

Mais la Belgique francophone qui marche souvent sur les traces de la France ne s’est pas empêchée de suivre l'exemple de son voisin du sud, qui a rapatrié, depuis nombre de pays étrangers, plus de 60.000 de ses compatriotes sur un peu plus de 130.000 bloqués à l’étranger, et, après des critiques formulées sur les médias francophones belges émanant des Belges «abandonnés» à l'étranger par leur gouvernement.

Ils ont fini par être évacués du Congo… un peu plus de 200 candidats volontaires au retour à la maison. Le vol spécial a décollé vendredi 27 mars aux environs de 11 heures locales et était attendu à l’aéroport de Zaventem aux environs de 18 heures locales (même heure que Kinshasa).

Ils quittent Kinshasa et le Congo à la veille du début d’un «confinement total intermittent» décrété jeudi 26 mars par le gouverneur de la ville Gentiny Ngobila Mbaka.

A la suite de ça, vendredi dès le matin, des centaines de personnes étaient alignées devant des guichets des banques, des supermarchés et dans les marchés. Les hôtels ont tous fermé ne voulant prendre aucun risque.

«Quatre jours cloîtré chez soi, on n’avait jamais vu ça!», commente un habitant. «Tout ceci ressemble à une fin de monde», poursuit un autre.


NGWALUMUNA MUNEDU UGENDA.

Commentaires

MATATA RonaldoMars 21, 2020 At 9:03 AM

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